Effet adoucissant de la carotte Pour faire aimer les carottes à leurs enfants, les parents insistent souvent sur les vertus de ces légumes. Bon nombre d’entre nous trouvent qu’elles donnent un joli teint et rendent aimable.Certains pensent qu’elles permettent d’avoir des cuisses roses.Selon une expression bien connue, les carottes rendent aimable, mais d’où vient cette idée reçue ? Pour le savoir, l’équipe s’est déplacée auprès de l’Académie française où elle a eu un rendez-vous avec Patrick Vannier, rédacteur au service du dictionnaire.Selon lui, tout serait question d’interprétation.Dans l’imaginaire, l’animal qui mange des carottes, c’est le lapin, et il incarne un peu la douceur et la gentillesse.Donc, manger des carottes permet avoir ces qualités.Ce prétexte a toujours été utilisé pour faire manger des carottes aux enfants, qui n’avaient pas spontanément envie.Toutefois, jusqu’à preuve du contraire aucun composant de la carotte n’aurait d’effet sur notre caractère.



Effet bonne mine de la carotte Pour le vérifier, Clémence notre volontaire a suivi un régime intense de carottes matin, midi et soir pendant une semaine. Au bout de cette période, elle a constaté que son teint a légèrement changé.Selon la dermatologue Laurence Netter, quand vous mangez des carottes, vous ingérez du bêta-carotène. Cette substance est transportée par le tube digestif et elle est transformée en vitamine A par le foie. Ensuite, elle vient se fixer au niveau de la peau par le biais de la sueur ou la transpiration, ce qui offre un teint orangé. Le bêta-carotène est un pigment de couleur orange composant de la vitamine A. La plupart des fruits et des légumes en renferment. Il est particulièrement concentré dans la carotte.Le pigment se fixe au niveau de la peau notamment les zones les plus visibles : paumes, plante des pieds et parfois pli du nez.L’expression « les carottes donnent bonne mine » est donc tout à fait justifiée. Elles offrent à notre peau un léger teint orangé.

Bienfait du poisson sur la mémoire Passons maintenant à un autre aliment que nos enfants redoutent : le poisson. Pourtant, le poisson aurait des pouvoirs extraordinaires. Il permettrait d’avoir une bonne mémoire et rendrait intelligent. Manger du poisson aurait un effet direct sur notre cerveau et sur notre mémoire. Pour vérifier, une équipe de chercheurs étudie l’influence des composants du poisson sur le cerveau. Le poisson est réputé pour sa teneur en oméga 3, acides gras essentiels. Notre organisme n’est pas capable d’en fabriquer lui-même, raison pour laquelle il faut absolument les puiser dans l’alimentation. Malheureusement, l’alimentation des Français est pauvre en omégas 3. Les chercheurs pensent que cette carence affecte le bon fonctionnement des neurones et plus particulièrement les astrocytes, cellules de notre mémoire. Pour arriver à cette conclusion, ils ont effectué un test de mémoire spatial, autrement dit d’orientation, sur des rats.
Les rats « A » ont reçu pendant 2 semaines des croquettes bleues à base d’huile de poisson riche en omégas 3.
Les rats « B » n’ont mangé que des croquettes roses appauvries en omégas 3.L’expérience consiste à prendre un membre de chaque groupe qui va devoir trouver un refuge sur un plateau en bois percé de trous et dont un seul donne accès à une véritable cachette. Le rat « A » atteint en premier la cachette, mais il est immédiatement suivi par son camarade. On en déduit que le rat « B » se débrouille aussi bien que celui qui a bénéficié d’une alimentation riche en omégas 3. Par contre, quand on complique un peu le test et si on change les consignes (au lieu de localiser la cachette dans l’espace, ils vont le trouver à l’aide d’un indice), le rat qui manque d’oméga 3 réussit un peu moins vite par rapport à l’autre. Si rien ne prouve que l’oméga 3 ait une influence directe sur le cerveau, il aiderait cet organe à mieux fonctionner. En clair, manger régulièrement du poisson riche en omégas 3 boosterait les neurones. Il convient de privilégier les poissons gras : les sardines, les maquereaux, les harengs, les saumons. Il faut en manger 2 fois par semaine pour couvrir les besoins de l’organisme.



Grandir grâce à la soupe Cette expression est bien ancrée dans nos traditions. Des personnes ont été interrogées sur les vertus de la soupe, la réponse systématique est qu’elle aide à grandir. On disait aux enfants de manger de la soupe car, pendant une très longue période, elle est le seul aliment à la disposition de la classe populaire. Peut-être que les enfants auraient voulu manger autre chose, mais en raison des conditions sociales et économiques de l’époque, ils n’avaient que de la soupe à manger. Jusqu’aux années 50, la soupe composait uniquement le plat du soir. On y mettait de la viande qui était riche en protéines, éléments indispensables à la croissance.Les parents obligeaient les enfants à terminer leur soupe dans laquelle on trouvait tous les nutriments, tels que les protéines, les vitamines nécessaires au développement de l’organisme. Selon Reginald Allouche, nutritionniste, la soupe ne fait pas grandir en l’état. Elle peut y contribuer quand elle est intégrée dans un repas complet et bien diversifié. Après la soupe, il faut prévoir au menu des protéines comme de la viande, du poulet ou du poisson. Il est inutile alors de se gaver de soupe dans l’espoir de gagner en centimètres. La soupe renforce et contribue à la croissance en apportant le carburant nécessaire pour que la croissance se fasse dans de bonnes conditions. La soupe est un bon carburant grâce à sa richesse en eau, en vitamines, en minéraux et en fibres. L’eau permet de s’hydrater et d’être sûr que les enfants auront la quantité d’eau nécessaire à leur organisme.
La soupe contient également des vitamines qui détiennent toute leur importance pour la croissance des enfants :
– la vitamine A pour la vision
– la vitamine C pour l’énergie et pour se protéger contre les microbes.
Cette richesse en énergie représente un des caractères fondamentaux de la soupe.

Vous connaissez maintenant toute la vérité sur les expressions liées à l’alimentation. À vous de les utiliser à bon escient !

La soupe fait-elle grandir ? Cette expression est bien ancrée dans nos traditions. La preuve, si on vous demande quelles sont les vertus de la soupe, vous répondez systématiquement qu’elle aide à grandir.D’où vient cette expression ? Si on dit aux enfants de manger de la soupe, c’est parce que pendant une très longue période, c’était le seul aliment à la disposition de la classe populaire.Peut-être que les enfants auraient voulu manger autre chose, mais en raison des conditions sociales et économiques de l’époque, ils n’avaient que de la soupe à manger.Jusqu’aux années 50, la soupe composait uniquement le plat du soir. On y mettait de la viande qui était riche en protéines (éléments indispensables à la croissance).Les parents obligeaient les enfants à terminer leur soupe dans laquelle on trouvait tous les nutriments, tels que les protéines, les vitamines nécessaires au développement de l’organisme.

Les soupes de légumes ont-elles aujourd’hui les mêmes propriétés ? Selon Reginald Allouche, nutritionniste, la soupe ne fait pas grandir en l’état. Elle peut y contribuer quand elle est intégrée dans un repas complet et bien diversifié. Après la soupe, il faut prévoir au menu des protéines comme de la viande, du poulet ou du poisson.La soupe ne constitue pas l’élément qui fait grandir. Ce n’est pas la peine de se gaver avec de la soupe pour espérer prendre des centimètres.La soupe contribue à cette force et à cette croissance. Elle apporte en quelque sorte le carburant nécessaire pour que la croissance se fasse dans de bonnes conditions.Si la soupe est un bon carburant, c’est parce qu’elle est riche en eau, en vitamines, en minéraux et en fibres. Explications.L’eau permet de s’hydrater et d’être sûr que les enfants auront la quantité d’eau nécessaire à leur organisme.La soupe contient également des vitamines qui détiennent toute leur importance pour la croissance des enfants (la vitamine A pour la vision, la vitamine C pour l’énergie et pour se protéger contre les microbes). Cette richesse en énergie représente un des caractères fondamentaux de la soupe.

Pour conclure Vous l’aurez compris à travers cette séquence que la soupe constitue un élément incontournable du repas même si elle ne fait pas directement grandir. Vous connaissez maintenant toute la vérité sur les expressions liées à l’alimentation. À vous de les utiliser à bon escient !