Avec l’arrivée de l’automne, vos cheveux s’abîment et vous en perdez beaucoup plus que d’habitude. Conditions climatiques changeantes et brusque variation de la température ne ménagent pas nos chevelures. Pour mieux traiter la calvitie, il est primordial d’en connaître l’origine. Dans cette séquence, Richard Aziza et Murielle Banceline, respectivement spécialiste de la calvitie et responsable de salon de coiffure, vous donnent quelques explications sur les causes de la chute de cheveux. Pour tout savoir sur cette déperdition de la chevelure, suivez la vidéo !



Les cheveux et leurs saisons La chute de cheveux est liée au changement de saisons. Effectivement, la perte de cheveux obéit à une saisonnalité. Cette perte est beaucoup plus importante en automne et en hiver. Au printemps et en été, notre crinière se régénère et recommence à pousser. Cette alternance entre chute et repousse est due à une variation de sécrétion hormonale dans l’organisme.

Lavage fréquent et chute de cheveux Le lavage fréquent des cheveux ne favorise en aucun cas leur chute. Il est possible de se laver la chevelure tous les jours. En revanche, le lavage quotidien favorise la chute des cheveux présentant une fragilité à la racine. En effet, la tige pilaire est décapée, ce qui n’est pas bon pour sa bonne santé.



Les shampoings anti-chutes L’efficacité des shampoings anti-chutes est mitigée. En effet, la calvitie est génétiquement programmée. En aucun cas, un shampoing ne peut intervenir sur le programme génétique de perte de cheveux. En fait, le produit anti-chute agit sur une partie de la chevelure qui biologiquement morte, c’est-à-dire la partie visible. Le gain vivant de tige pilaire se trouve sous la peau.

Origine hormonale de la calvitie Un excès de testostérones ne provoque point une calvitie précoce. Le mythe est donc faux. Chaque cheveu renferme des récepteurs hormonaux. Aussi, plus le sujet est sensible, plus la chute est évidente. Et inversement, moins le sujet est sensible, plus le cheveu pousse. La calvitie est donc due à une sensibilité particulière aux testostérones et non à leur excès.