Bronzage en institut À défaut de soleil, le bronzage s’effectue généralement en institut. Comme quoi, un teint hâlé n’est pas toujours question de vacances sous les tropiques. Le bronzage en institut promet même un résultat naturel grâce à un produit miracle : l’autobronzant. Avant l’utilisation de ce dernier, le soin de la peau commence par un gommage sur l’ensemble du corps. Une fois que les cellules mortes sont éliminées, l’autobronzant peut s’étaler sur la peau. Toutefois, il faut éviter les zones à risques comme les genoux ou les coudes. Le produit doit être bien étalé pour éviter des marques plus foncées. Il faut faire également attention aux sourcils. Le bronzage en institut coûte en moyenne 60 euros, et son effet dure environ 4 jours. Il existe une autre méthode bien moins chère et plus rapide.



Douche autobronzante Un institut propose une douche spéciale, plus exactement une douche autobronzante. Le système est très répandu aux États-Unis. D’emblée, rassurez-vous ! Le résultat est stupéfiant et uniforme. Pas de teint carotte, car le produit utilisé ne contient pas de carotène. Le bronzage se passe dans une cabine. Celle-ci donne des instructions, et il suffit de les suivre à la lettre. D’abord, il faut positionner les pieds sur les plaques métalliques. 10 secondes de pulvérisation d’autobronzant suffisent pour chaque côté. La machine passe ensuite en mode séchage pendant 2 minutes. Aucune goutte de produit ne tombe, car la cabine est chargée en électricité statique. Cette douche coûte entre 19 et 25 euros. Et la bonne mine dure 4 à 6 jours.

Miracle de la DHA, la molécule autobronzante Plus harmonieux qu’auparavant, le faux bronzage s’impose ; y compris dans les rayons des parfumeries ou parapharmacies. Les marques ont réussi à mettre du soleil dans des tubes. Pour le découvrir, l’équipe de 100 % Mag s’est rendu à Monaco, là où une célèbre marque de produits solaires a son laboratoire. Chaque jour, le docteur Olivier Doucet peaufine ses recettes autobronzantes pour mieux copier les effets du soleil. Tout commence par un mélange d’eau et de glycérine. Des agents gélifiants sont ensuite ajoutés afin de donner de la texture aux produits. L’étape suivante consiste à l’introduction d’une molécule autobronzante dans la formule : la DHA. Il s’agit d’une poudre blanche qui se retrouve dans tous les autobronzants, qu’ils soient en spray ou en crème. En pratique, la DHA se fixer dans les couches superficielles de la peau. En s’oxydant, elle va développer des pigments marron. Cette molécule présente toutefois deux inconvénients : son odeur et son effet bronzant qui n’est pas tout à fait naturel. Alors pour dompter les caprices de la DHA, le fabricant ajoute du parfum à la recette pour régler le problème d’odeur.



Autobronzage chez soi Une blogueuse de beauté teste régulièrement les nouveautés du marché. Pour elle, l’application d’un autobronzant à domicile reste un art délicat. Sa règle d’or est de ne jamais effectuer l’autobronzage la veille. Il faut 4 à 5 jours pour avant pour avoir la possibilité de remettre une couche en cas de ratage. Pour savoir si tous les produits se valent, notre blogueuse a testé 4 produits : un de supermarché, un deuxième de parapharmacie, un produit bio et un d’une marque renommée. L’autobronzant de parapharmacie est blanc, ce qui présente un inconvénient : on ne sait pas où on a appliqué le produit. Toutefois, elle a l’avantage d’être non collante. Quant au produit de supermarché, il est assez liquide, pénètre bien dans la peau. De plus, il n’est pas gras. Toutefois, il sent la DHA. Place maintenant à la mousse autobronzante. Comme une crème fouettée, elle est très appétissante. Ce type de formule un peu enveloppante est assez intéressante pour les peaux déshydratées. En ce qui concerne l’autobronzant bio, il ne renferme pas de DHA. Il promet un bronzage progressif sans odeur.

Dangers de l’autobronzant ? Les autobronzants peuvent-ils être utilisés régulièrement et sans risque pour la santé ? La dermatologue que l’équipe de 100 % Mag a rencontrée répond par la négative. Ces produits sont sans risque pour la santé. Comme ils s’appliquent sur la peau, ils s’éliminent facilement. Leurs principes actifs ne pénètrent pas la barrière cutanée. Cependant, il est déconseillé de s’asperger un spray sur le visage. En effet, il ne faut pas inhaler la DHA, car cette molécule risque de se déposer sur les bronches. Le spray s’utilise sur le corps uniquement. Il faut savoir qu’un autobronzant donne une impression de teint bronzé, mais la peau n’est pas bronzée. Ce produit ne protège donc pas des agressions du soleil. Après l’autobronzant, il faut mettre une protection solaire.

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