Pi et périmètre d’un cercle Si le calcul du périmètre d’un carré ou d’un rectangle se fait facilement par la somme des côtés, celui du cercle est assez complexe car il n’y a pas de côtés.
Pour ce faire, on a juste le diamètre et il faut se remémorer d’un coefficient, π ou pi (3.14).
Ce nombre n’est pas tombé des cieux, il a bien son origine et son histoire.
Le professeur de maths Thierry Planterose développe quel est l’origine de ce nombre.



Apparition empirique de π dans l’Antiquité Le nombre Pi fut trouvé par un Grec.
D’ailleurs, le terme par lequel on désigne ce constant est la lettre grecque π même.
Ce mathématicien de l’Antiquité a pu avoir la circonférence d’un cercle avec à peu près trois fois son diamètre.
En effet, il a relié de bout en bout trois cordelettes de la même longueur que le diamètre du cercle.
D’où est apparu de manière empirique le nombre Pi.

Pi, un nombre rationnel ? Les Grecs étaient convaincus que la constante Pi est le rapport entre la circonférence d’un cercle et son diamètre.
Même le mode d’approximation jusqu’au XVIème siècle considère que Pi est un nombre rationnel, c’est-à-dire appartenant à l’ensemble Q.
On a obtenu Pi par le nombre 22/7, 355/113



Pi depuis le XVIIIème siècle C’est à partir du XVIIIème siècle qu’on a pu relever que le nombre Pi est un nombre irrationnel et donc ne peut pas s’écrire par une représentation fractionnaire.
Pi a été élevé au rang de constante mathématique à cette période.
Il est essentiel aux étudiants de retenir ce coefficient.