Influence de la météo sur notre horloge interne Le corps humain est équipé d’une horloge interne qui s’adapte à la quantité de lumière. La première adaptation a lieu au niveau du système nerveux central. Ce dernier possède un noyau appelé noyau suprachiasmatique qui indique le temps à l’organisme. Ainsi, ce noyau influe sur le rythme de toutes les fonctions organiques. Il décide à quelle heure chacun de nos organes marche. Il agit sur la sécrétion d’insuline, la vigilance, les fonctions musculaires, la température du corps avant le sommeil… Quand la lumière baisse, le noyau suprachiasmatique favorise alors la production de mélatonine, qui est l’hormone du sommeil.



Influence de la météo sur le sommeil Le corps fabrique de la mélatonine quand la lumière baisse. Cette hormone déclenche alors un ralentissement des fonctions vitales pour mieux nous reposer. L’alternance du jour et de la nuit donne un signal au niveau de la rétine. Ce signal informe ensuite le noyau suprachiasmatique. Puis, ce dernier informe la glande pinéale de secréter la mélatonine. Quand il y a beaucoup de lumière en journée comme en été, la sécrétion de cette hormone du sommeil est moins importante. En revanche, en hiver lorsque les jours sont courts, elle augmente. C’est la raison pour laquelle nous nous sentons plus fatigués.

Influence de la météo sur l’humeur Contrairement au beau temps, le manque de luminosité fait déprimer. Quand le ciel est sombre, notre humeur est en berne. N’avez-vous jamais eu cette envie de s’éclipser sous la couette quand le soleil se cache derrière les nuages ? Même les animaux le font, ils hibernent. Les hamsters, par exemple, se mettent à l’abri de l’hiver quand les jours raccourcissent. Ils ne sortent qu’au printemps pour faire des petits qui naîtront à la belle saison. À partir d’octobre, de plus en plus de gens ont le moral en berne. C’est ce que l’on appelle « dépression saisonnière ». Elle touche quatre fois plus de femmes que d’hommes. La dépression saisonnière se manifeste par un ralenti sur le plan psychique, un manque de concentration, une fatigue de plus en plus envahissante. La tristesse et l’anxiété s’installent ainsi facilement. Pour y remédier, il faut simplement plus de lumière.



Du soleil en boîte pour se préserver des maux hivernaux Comme tout le monde n’a pas la chance de vivre en permanence au soleil, les scientifiques ont mis au point la luminothérapie. Il s’agit d’un traitement permettant de recevoir une quantité de lumière optimale pour se sentir en forme. Des lampes reproduisent le rayonnement lumineux du soleil. Elles ont alors une forte intensité lumineuse qui se mesure en lux. La lumière solaire en été dégage 100.000 lux. Quant aux lampes, elles produisent 10.000 lux. Lorsque vous vous placez devant, votre cerveau croit que c’est le jour. La mélatonine n’a pas ainsi besoin de s’activer trop tôt. Une autre hormone, la sérotonine, prend alors le relais. Cette hormone du bien-être vous donne la pêche tout au long de la journée, même en hiver. Par ailleurs, la luminothérapie peut aider à réguler le sommeil. La lumière de l’écran d’ordinateur ou de téléphone ou de télévision fait croire au cerveau qu’il fait jour. La sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, se trouve ainsi inhibée. À l’inverse, l’utilisation d’ordinateur pendant une heure chaque matin peut aider à recevoir la lumière qui manque en hiver.