Attention au tatouage blanc Ce type de tatouage comporte un certain risque, notamment la douleur occasionnée par l’aiguille qui dessine. Pour éviter toute déception, il vaut mieux donc faire appel à un tatoueur professionnel digne de confiance. Ce type de dessin ressemble davantage à une scarification qu’à un tatouage classique. La douleur est d’autant plus forte que le dessin prend beaucoup de temps à réaliser. Il faut en effet compte environ deux fois plus de temps qu’un tatouage à l’encre noire. En plus d’être douloureux, il est long à réaliser et coûte cher. Le dessin ne ressort parfaitement qu’au bout de deux voire trois séances successives. Pourtant, les demandes pour ce type de tatouage sont de plus en plus courantes. Bien qu’onéreuse, douloureuse et s’effaçant avec le temps, le tatouage blanc ne présente aucun risque sanitaire.



Mieux vaut un tatouage éphémère Aujourd’hui, pour celles et ceux qui seraient tentés par les nouveaux tatouages, il existe une technique mise au point récemment et garantie sans risque. C’est le cas du tatouage éphémère appelé jagua qui est une tendance très à la mode. Le jagua séduit de plus en plus de clients, car il présente de nombreux avantages. Il s’agit avant tout d’un produit 100 % naturel. Le jagua est un extrait de plantes, plus précisément de genipa. Cette plante se trouve essentiellement en Amazonie, au Pérou et au Mexique. Le jagua est un tatouage relativement abordable. Son prix varie entre 30 et 100 euros. Sa réalisation ne nécessite pas d’aiguille. Une simple pipette à embout très fin suffit. La véritable couleur n’apparait qu’au bout de 48 heures, une teinte noire bleutée, très proche d’un tatouage permanent.

Du tatouage classique au tatouage blanc ou même fluorescent Depuis une dizaine d’années, le tatouage s’est considérablement démocratisé. D’après une étude récente, un Français sur dix seraient tatoués. De nombreuses célébrités exhibent avec fierté ces dessins gravés dans la peau. Seulement, aujourd’hui, à force de vouloir se faire démarquer, du tatouage blanc au tatouage fluorescent, on assiste à une surenchère de technique qui fait polémique. Des stars ont influencé l’engouement pour cette mode. Rihanna a même fait exploser les demandes pour de nouveaux types de tatouages, comme les lettres en blanc sur ses doigts. Ce type d’encre s’efface plus qu’une encre noire en vieillissant. Toutefois, sa réalisation risque d’être extrêmement douloureuse. L’aiguille hache l’épiderme comme un steak. Du coup, il s’agit plus d’une cicatrice qu’un tatouage.



Doubler de vigilance quant au tatouage fluorescent Ce type de tatouage appelé aussi tatouage UV suscite autant d’engouement que le tatouage blanc. Invisibles le jour et fluorescents la nuit, ces tatouages sont au centre d’une vive polémique dans le milieu des tatoueurs. Cette technique est rejetée presque par tous les professionnels du métier. Sa réalisation se fait effectivement avec une encre dont on ne connait pas la composition exacte. L’encre pourrait contenir du phosphore, un produit à l’origine d’allergie et potentiellement cancérigène. Les tatoueurs qui réalisent des dessins fluorescents sur la peau outrepassent alors la législation. Aujourd’hui, aucune étude fiable n’a pu déterminer le composé chimique de l’encre fluorescent. Le mot d’ordre chez les tatoueurs professionnels est d’appliquer le principe de précaution.