L’environnement apaisant et moins stressant On dit communément que la vie à la campagne est meilleure pour la santé que la vie en ville. L’absence de bruit de la circulation est apaisante. Seul le chant de la nature caresse l’ouïe. De plus, le paysage sans béton plaît beaucoup aux yeux. En revanche, en ville, le métro, la circulation, le bruit, les citadins y sont habitués. A force, la vie en ville devient vite très stressante. Effectivement, en ville, il faut courir et se dépêcher pour arriver à l’heure au bureau ou à un rendez-vous. Pourtant, le stress est mauvais pour la santé. Il s’agit en fait d’un phénomène physiologique qui induit des effets négatifs sur le cerveau, seulement s’il est répété. La fréquence de répétition du stress est plus significative chez le citadin que chez un rural.



La solution antistress du citadin Des chercheurs allemands ont fait une incroyable découverte sur le stress affectant le citadin. Le mode de fonctionnement du cerveau de ce dernier se serait modifié. Ce phénomène physiologique active en fait une région cérébrale précise, c’est-à-dire l’amygdale. Cette région est responsable de la gestion du stress et des émotions. En réalisant des tests comparatifs, les chercheurs ont découvert qu’elle fonctionne à plein régime chez le citadin alors qu’elle est pratiquement au repos chez l’habitant de la campagne. En outre, les citadins pouvant s’entourer de verdures seraient moins sujets au stress. D’où le développement de nombreuses zones vertes à Paris. À défaut d’avoir des végétaux à portée de main, une étude britannique a démontré que les citadins sont naturellement attirés par la couleur verte qui aurait sur eux un effet déstressant.

L’allergie au contact de la nature L’environnement naturel et verdoyant n’a pas que des effets bénéfiques sur la santé. La nature peut être responsable de plusieurs maladies, notamment les allergies au pollen. Oeil qui pique, gorge irritée, éternuement, chaque printemps, de plus en plus de Français y en souffrent. Le pollen s’échappe des fleurs, et en toute logique, il devrait y en avoir plus à la campagne qu’en ville. Après une étude en laboratoire, l’écart de taux de pollens est très faible. Toutefois, des études concluantes ont démontré qu’il y a plus de maladies dues aux pollens en ville. En effet, l’aspect du pollen en ville fait que le citadin y est plus sensible. Le grain de pollen en ville se caractérise par un enrobage de poussières fines. Ces derniers font partie intégrante de la pollution et ne permettent pas aux pollens de se figer au sol en les forçant à rester en suspension dans l’air. En ville, le pollen subit un véritable décapage qui le rend beaucoup plus agressif. Dans le nez, les cils jouent le rôle de filtre et bloquent les grains de pollen entier. Toutefois, ces cils sont impuissants contre les fines particules que libèrent les grains de pollen. Ces particules circulent sans difficulté dans le système respiratoire et se déposent au plus profond des bronches. Il déclenche ainsi une toux ou de l’asthme.



Un meilleur système immunitaire à la campagne Au contact de pollen moins agressif, les habitants de campagne y sont moins allergiques. Ces derniers développent souvent un meilleur système immunitaire notamment grâce à leurs animaux : un chien, des vaches et même des centaines de dindons. Vecteurs de plusieurs microbes, ces animaux forcent notre organisme à se défendre. Ainsi entraîné, il est mieux entraîné contre les maladies. C’est une bonne raison d’adopter un chat ou un chien même en ville. Il en est de même pour le système digestif. Le lait à peine trait de la vache et non stérilisé oblige la flore intestinale à se défendre et donc à mieux digérer. Le lait que boivent les ruraux renferme beaucoup plus de bactéries et de levures bienfaisantes pour le tube digestif. Quant au lait stérilisé en bouteille, il se conserve mieux. Mais il ne contient plus de bactéries bénéfiques pour la digestion. Avec ce type de lait, le système digestif du citadin est moins habitué à se défendre. Il serait plus fragile.