Le problème de prise de poids en hiver En période de grand froid, nous avons souvent faim, nous sommes ronchons… D’après le chrono-biologiste Fabienne Aujard, plusieurs avancées technologies ont permis à l’homme de s’affranchir de ces contraintes hivernales et d’être moins dépendant des variations saisonnières. Parmi ces prouesses figurent le chauffage, les moyens de conservation des aliments, la lumière artificielle… Néanmoins, il nous reste quelques traces de notre héritage biologique. En plus de la déprime hivernale, une certaine propension à grossir peut se constater chez certaines personnes. Ce problème de prise de poids est dû au fait qu’on augmente notre sédentarité. De plus, le froid stimule l’envie de manger des aliments qui sont riches en lipides et en glucides. En outre, lorsque l’automne arrive et au début de l’hiver, il existe ce qu’on appelle la dépression saisonnière.



La dépression saisonnière Qui n’a jamais souffert de déprime ou de baisse de régime durant les courtes journées de l’hiver. Cette saison agirait négativement sur le moral. Nous sommes déprimés à cause du manque d’ensoleillement. Cette dépression saisonnière est due plus exactement à une baisse de certaines hormones, comme la mélatonine qui régule les humeurs. C’est la raison pour laquelle nous avons ce sentiment de mal-être qui peut arriver à l’automne. À cause du manque de lumière, nous sécrétons moins de mélatonine, l’hormone qui régule notre horloge biologique. La fatigue et le manque de lumière peuvent alors nous faire déprimer. Heureusement, dès que les beaux jours reviennent le moral est à nouveau au beau fixe. En hiver, avec le froid, nous savons bien que toute la vie ralentit.

La léthargie hivernale chez les animaux Même les animaux dans la nature ont du mal à trouver de la nourriture. Alors, pour survivre, la plupart des animaux sauvages économisent de l’énergie. D’après le docteur Schilliger, vétérinaire à Paris, il existe deux types de léthargie hivernale. Vous avez l’hibernation et l’hivernation ; deux phénomènes bien distincts l’un de l’autre. L’hibernation consiste en un sommeil profond, c’est-à-dire un engourdissement constant avec une baisse de la température corporelle. Parmi les animaux qui hibernent figurent la marmotte, le hérisson et le loir ; d’où l’expression « dormir comme un loir ». La tortue aussi hiberne. Durant l’hibernation, le cœur ne bat quasiment pas. Au lieu de 30 à 40 battements par minute, cet organe va battre 1 à 2 fois moins. Le ralentissement concerne aussi la respiration. Dans le cœur de ces animaux, il existe un mécanisme qui continue à oxygéner les organes vitaux. Si certains animaux hibernent, d’autres hivernent. L’hivernation est un sommeil entrecoupé de phases de réveil. Avec une baisse modérée de régime, les animaux qui hivernent se réveillent régulièrement. C’est le cas de l’ours, du blaireau ou du raton laveur et hivernation ne sont possibles que si les animaux sont assez gros pour emmagasiner des réserves pour l’hiver.




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