Vous débutez le poker et vous adorez déjà ce jeu mais n’en maîtrisez pas encore toutes les règles ? Hé oui, nous savons cela, le poker est particulièrement captivant, autant pour le spectateur que pour le pratiquant. Pour vous aider à évoluer en jouant plus rapidement, ou pour vous inciter à vous lancer en toute confiance, nous vous expliquons ici les règles de jeu à connaître ainsi que l’ordre de force des mains pour savoir quel joueur a gagné et « rafle la mise » !

De nombreux passionnés aiment vivre pleinement l’ambiance siparticulière des salles. Si vous vous sentez encore un peu démuni, de nombreuses solutions se présentent aujourd’hui sur Internet. Vous pouvez par exemple apprendre à jouer, vous roder et découvrir les combinaisons de poker sur Party Poker, site de référence en la matière, avant de faire vos premiers pas dans une salle… ou continuer à jouer en ligne !

Les règles du poker

Dans le cas général, on joue au poker dans le sens des aiguilles d’une montre.

Texas Hold’em

Des innombrables variantes de Poker qui ont vu le jour depuis le XIXe siècle, le Texas Hold’em est certainement celle qui rencontre la plus grande popularité dans le monde.

Quand la partie commence, chacun des joueurs (ils sont le plus souvent entre 4 et 10) reçoit deux cartes dites « fermées », c’est-à-dire face couverte, cachée. Cela constitue sa main de départ. En fonction de celle-ci, il va soit se coucher (ne plus jouer), soit au contraire, le plus souvent, miser si sa main est intéressante ou s’il aime le jeu et décide de bluffer !

Une fois que tous les joueurs se sont exécutés, cette phase dite de « pré-flop » laisse place au… flop : trois cartes communes sont posées sur la table, face visible. Nouveau tour de mises. Une quatrième carte ouverte est ensuite adjointe aux trois déjà présentes. On l’appelle turn, ou tournant en français. C’est peut-être le moment où l’on sent le vent tourner… ? Après le tour de mises suivant, la cinquième et dernière carte commune est posée. Celle-ci se nomme… river, ou rivière. Petit jeu dans le jeu : trouvez l’origine de ces appellations !

Quand le dernier tour d’enchères est passé, les joueurs retournent (ou « abattent ») leurs cartes fermées et celui qui a la meilleure main empoche toutes les mises (voir plus bas pour davantage de détails). Il se peut aussi qu’avant d’en arriver à cette fin naturelle, un joueur ait misé suffisamment pour que tous les autres se couchent par prudence. Dans ce cas, la partie prend fin prématurément et le bluffeur, ou chanceux, est vainqueur d’office.

Omaha

Dans cette variante, le nombre de cartes fermées est porté à 4 et le nombre de cartes communes évolue de 3 à 5 de tour de mises en tour de mises, comme au Texas Hold’em. La même terminologie a d’ailleurs cours.

A la différence du précédent jeu, le joueur directement à gauche du croupier ou du bouton donneur dépose avant le pré-flop la « petite blinde » . Ce terme, depuis popularisé en français, vient de l’anglais blind, « aveugle » : c’est une mise « à l’aveugle » car aucune carte n’est encore connue à ce stade du jeu. Le deuxième joueur à gauche du croupier/bouton dépose quant à lui la « grande blinde » qui est, selon l’usage, le double au moins de la petite blinde. Celle-ci détermine le montant de la mise.

Le premier tour d’enchères commence avec le troisième joueur à gauche qui peut suivre (c’est-à-dire miser le même montant que la grosse blinde), relancer (miser plus) ou se coucher. Ce tour est accompli lorsque le dernier joueur à miser est celui qui a déposé la petite blinde. C’est alors le moment du flop puis le deuxième tour commence par le joueur qui a déposé… oui, la grande blinde, vous nous suivez toujours ! Celui-ci peut se contenter de « parler », rester dans le jeu sans miser davantage. Si un des joueurs a relancé lors du premier tour, il doit alors suivre, relancer à son tour ou se coucher. La suite et la fin de la partie sont similaires au Texas Hold’em.

Les mains au poker

La chose fondamentale à connaître au poker, indispensable pour savoir qui a gagné, cet élément crucial qui est commun au Texas Hold’em, au Omaha et à tous les autres pokers pouvant exister… les mains ! Voici leur ordre hiérarchique décroissant (en partant donc de la plus forte) qui sera suivi d’une petite explication :

  • La quinte flush royale ;
  • La quinte flush ;
  • Le carré ;
  • Le full ;
  • La couleur ;
  • La quinte ;
  • Le brelan ;
  • La double paire ;
  • La paire ;
  • Et enfin, la carte haute.

Comme promis, voici un éclairage. Dans les deux versions du poker expliquées ci-dessus, les joueurs présentent au moment de l’abattage la meilleure combinaison de 5 cartes parmi les 7 ou 9 dont ils disposent (les 5 ouvertes plus les 2 ou 4 fermées selon qu’on joue au Texas Hold’em ou au Omaha). Nous vous donnons ici quelques aides mnémotechniques.

Il y a tout d’abord les mains basées sur des cartes dont la valeur se suit immédiatement, par exemple 2-3-4-5-6. C’est le cas de toutes les quintes, incluant flush et flush royale.

Il y a ensuite celles reposant sur des cartes similaires. Elle peuvent l’être par leur valeur : paire (2 cartes de même valeur) ; double paire (deux paires différentes) ; brelan (3 cartes de valeur identique) ; carré (4 cartes); full (combinant sur 5 cartes un brelan et une paire). Leur enseigne, encore appelée couleur, est un autre élément à considérer. On trouve un cas spécifique : la couleur, comme son nom l’indique si bien (les 5 cartes sont de la même enseigne, par exemple 5 carreaux).

Puis, il y a la concomitance de ces deux caractéristiques qui donne lieu aux mains les plus fortes parmi toutes, les quintes flush : cinq cartes de la même enseigne dont les valeurs se suivent directement. Dans sa version royale, la carte de plus forte valeur est un as.

En cas d’égalité, excepté pour les quintes, on utilise une carte supplémentaire (dite « kicker ») dans la limite d’une combinaison de 5 cartes – ce qui justifie l’exclusion des quintes de ce processus. La main présentant le kicker de plus haute valeur l’emporte. Si on ne peut pas départager, les joueurs gagnant à égalité partagent le pot pour sa valeur entière divisible la plus proche.

Vous voilà maintenant prêts à jouer. Avec ses bases indispensables en tête, vous vous surprendrez de partie en partie à développer des stratégies et verrez votre niveau de poker évoluer sûrement.