De plus en plus d’automobilistes s’équipent d’une dashcam, cette petite caméra fixée sur le pare-brise qui enregistre tout ce qui se passe sur la route. D’abord utilisée par les professionnels du transport, elle s’impose aujourd’hui comme un outil de sécurité et de preuve en cas d’accident ou de litige.
Mais face à la multitude de modèles sur le marché, il n’est pas toujours facile de savoir laquelle choisir. Entre la qualité vidéo, la vision nocturne, le champ de vision ou les options de connectivité, les critères sont nombreux.
Cet article vous guide pas à pas pour comprendre comment bien choisir votre dashcam, selon vos besoins, votre budget et votre type de conduite.
Comprendre le rôle et les avantages d’une dashcam
Avant de comparer les modèles, il est important de bien comprendre à quoi sert une dashcam et pourquoi elle peut devenir un véritable atout pour votre sécurité au volant.
Qu’est-ce qu’une dashcam ?
Une dashcam (ou caméra embarquée) est un petit appareil vidéo fixé sur le pare-brise ou le tableau de bord. Elle filme en continu la route pendant vos trajets. Certaines enregistrent uniquement l’avant du véhicule, d’autres filment aussi l’arrière, voire l’intérieur de l’habitacle.
Les images sont stockées sur une carte mémoire et peuvent être relues à tout moment. En cas d’accident, elles constituent une preuve objective pour déterminer les responsabilités.
Les principaux avantages
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Sécurité et preuve en cas d’accident : la dashcam enregistre les événements en temps réel. Les vidéos peuvent servir de preuve à votre assurance ou à la police.
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Protection contre les incivilités : elle dissuade certains comportements dangereux ou agressifs.
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Surveillance du véhicule à l’arrêt : certaines caméras continuent d’enregistrer quand votre voiture est garée, utile en cas de vandalisme ou de délit de fuite.
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Outil pédagogique : elle permet d’analyser vos trajets et d’améliorer votre conduite.
L’investissement dans une dashcam se justifie donc autant pour la sécurité que pour la tranquillité d’esprit.
Les critères essentiels pour bien choisir sa dashcam
Toutes les dashcams ne se valent pas. Selon votre budget et vos attentes, certains critères doivent retenir votre attention pour faire le bon choix.
a) La qualité d’image : un critère primordial

La résolution vidéo est le premier point à vérifier. Une image claire et détaillée est indispensable pour identifier une plaque d’immatriculation ou un visage.
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Full HD (1080p) : c’est le minimum recommandé pour une bonne lisibilité.
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2K ou 4K : ces résolutions offrent une meilleure netteté, surtout de nuit ou en conditions difficiles.
La fréquence d’image (exprimée en images par seconde, ou fps) compte aussi : 30 fps suffisent, mais 60 fps garantissent une vidéo plus fluide, notamment lors de déplacements rapides.
Astuce : privilégiez une dashcam avec un capteur de qualité (Sony, OV, etc.), plus fiable en basse luminosité.
b) Le champ de vision : pour tout capturer
Le champ de vision, mesuré en degrés, détermine l’étendue de la scène filmée.
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Un angle de 120° à 140° couvre largement la route.
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Un angle de 160° à 170° permet de filmer aussi les accotements et les voies adjacentes, idéal en ville.
Attention toutefois : un angle trop large peut déformer les bords de l’image. L’équilibre parfait se situe autour de 150°.
c) La vision nocturne : essentielle pour la sécurité
Beaucoup d’accidents se produisent de nuit. Choisissez une dashcam dotée d’un mode nuit performant.
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Un bon modèle dispose de LED infrarouges ou d’un capteur capable d’amplifier la lumière.
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Certains intègrent la technologie WDR (Wide Dynamic Range), qui ajuste automatiquement les contrastes entre zones sombres et éclairées.
Cela garantit une image claire, même en cas d’éclairage urbain faible ou de phares éblouissants.
d) Le stockage et la carte mémoire
Les dashcams enregistrent souvent en boucle : une fois la carte pleine, les anciennes vidéos sont remplacées.
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Choisissez une carte microSD d’au moins 32 Go, voire 64 ou 128 Go si vous roulez souvent.
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Vérifiez que la dashcam dispose d’une fonction de verrouillage automatique en cas de choc (grâce au capteur G). Cela empêche l’effacement accidentel des séquences importantes.
Bon à savoir : privilégiez une carte mémoire de marque reconnue, car les cartes bas de gamme s’usent vite à cause des enregistrements répétés.
e) La fixation et l’alimentation
Une dashcam se fixe généralement sur le pare-brise via une ventouse ou un support adhésif.
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La ventouse est pratique si vous changez souvent de véhicule.
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Le support adhésif offre une meilleure stabilité mais est plus difficile à repositionner.
Pour l’alimentation, plusieurs options existent :
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Allume-cigare : simple, mais le câble peut gêner.
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Branchement direct sur le fusible ou via une batterie externe, pour un fonctionnement même à l’arrêt (mode parking).
f) Les fonctions supplémentaires à considérer
Certaines fonctionnalités rendent l’utilisation plus confortable :
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Wi-Fi et application mobile : pour transférer les vidéos sur votre smartphone sans retirer la carte SD.
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GPS intégré : enregistre la vitesse, la position et l’itinéraire. Très utile pour prouver votre trajectoire en cas d’incident.
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Double caméra : une caméra avant et une arrière pour filmer les deux directions.
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Commande vocale : permet d’activer certaines fonctions sans quitter la route des yeux.
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Mode parking : la dashcam s’allume automatiquement si elle détecte un mouvement ou un choc lorsque le véhicule est garé.
Selon vos besoins, ces options peuvent justifier un prix un peu plus élevé, mais elles améliorent grandement le confort et la sécurité.
Bien utiliser et entretenir sa dashcam
Choisir une bonne dashcam ne suffit pas : encore faut-il bien l’installer et l’entretenir pour garantir son efficacité.
L’installation : visibilité et discrétion

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Placez la dashcam au centre du pare-brise, derrière le rétroviseur si possible. Cela évite de gêner la vision du conducteur.
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Vérifiez que le champ de vision couvre bien la route sans filmer excessivement l’intérieur du véhicule.
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Faites passer le câble le long du pare-brise pour qu’il ne traîne pas.
Certaines voitures disposent de ports USB directement reliés au tableau de bord, parfaits pour brancher la caméra sans câble apparent.
Les réglages à ne pas négliger
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Date et heure : indispensables pour que les enregistrements soient valides comme preuve.
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Boucle d’enregistrement : paramétrez la durée des séquences (1, 3 ou 5 minutes).
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Sensibilité du capteur de choc (G-sensor) : ajustez-la pour éviter qu’un simple nid-de-poule ne bloque la carte mémoire.
Pensez à formater la carte SD tous les mois pour éviter les fichiers corrompus.
L’aspect légal à connaître
En France, l’utilisation d’une dashcam est autorisée, mais certaines règles s’appliquent :
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Vous ne devez pas filmer l’intérieur d’autres véhicules ni des passants de manière identifiable.
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Les images peuvent être utilisées comme preuve personnelle, mais ne doivent pas être diffusées publiquement sans autorisation.
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En cas d’accident, vous pouvez transmettre la vidéo à votre assurance ou aux forces de l’ordre.
Enfin, si vous voyagez à l’étranger, renseignez-vous : certains pays interdisent ou encadrent strictement l’usage des dashcams
Pour conclure, la dashcam est un outil pratique et sécurisant pour tous les conducteurs. Elle vous protège en cas d’incident, vous aide à prouver votre bonne foi et peut même dissuader les comportements dangereux.
Pour bien la choisir, concentrez-vous sur la qualité d’image, la vision nocturne, le champ de vision et les fonctions essentielles comme le GPS ou le mode parking. Prenez aussi le temps de bien l’installer pour qu’elle soit efficace sans gêner votre conduite.
En suivant ces conseils, vous trouverez facilement une dashcam adaptée à votre budget et à vos besoins. Vous roulerez ainsi plus sereinement, avec la certitude d’avoir un témoin fiable à bord, prêt à enregistrer chaque instant de votre trajet.


