3 gestes contribuant à réduire la pollution Le taux de pollution atteint des sommets pour plusieurs raisons. Entre autres, quand l’anticyclone s’installe une dizaine de jours sur le pays, les polluants sont piégés. La pollution se traduit par des nuages pesants. Les particules fines qui s’en dégagent ont un effet néfaste sur la santé. Depuis plusieurs années, ce phénomène est constaté et coûte entre 20 et 30 milliards d’euros à la France. Nous ne nous rendons pas forcément compte des impacts de la pollution sur notre quotidien, car elle est la plupart du temps sans bruit et sans odeur. Ne pouvant se percevoir, elle se sent à peine. Pour une fois, on l’a vu. L’air était assombri, opaque. Pour lutter contre la pollution, il faut perdre quelques mauvaises habitudes. Si vous voulez contribuer à lutter contre la pollution, vous pouvez faire au moins 3 gestes : évitez d’utiliser votre véhicule, évitez de vous chauffer au bois et surtout, évitez de brûler des déchets verts dans votre jardin.



La fausse bonne idée de s’enfermer chez soi Les gestes antipollution contribuent notamment à épargner les plus fragiles d’entre nous. Depuis déjà plusieurs années, le docteur Manuel Maidenberg, pédiatre, constate les inquiétudes de plus en plus grandissantes des parents. Il y a quelques années, lorsque des parents venaient avec un enfant qui avait des symptômes respiratoires, ils ne pensaient pas à la pollution. Maintenant, les parents évoquent la pollution. Préserver les enfants de cette atmosphère hostile est difficile, voire quasi impossible. Il n’existe pas de solution, car nous ne pouvons pas nous empêcher de respirer. Nous respirons l’air à disposition. Et l’air intérieur est d’autant plus dangereux, car il se compose de l’air extérieur et des polluants intérieurs. Garder les enfants à l’intérieur est donc une fausse bonne idée.

Moins d’activité physique Pour éviter les effets néfastes de la pollution, enfants comme adultes doivent cependant se replier à une recommandation importante. Ils doivent limiter la pratique d’une activité physique, quelle qu’elle soit durant le moment de pic de pollution. En effet, en faisant du sport, le débit cardiaque augmente et le nez aspire les particules. Toutefois, la pratique du vélo est souvent conseillée par les autorités afin de réduire l’émission de gaz polluants. C’est utile pour diminuer les voitures. Aussi, il est recommandé de pédaler doucement. Bien que l’inhalation de ces particules reste beaucoup moins nuisible que l’inhalation de tabac, la pollution doit rester une préoccupation majeure.