Les douleurs à la suite d’une chirurgie des seins Suite à une augmentation mammaire, les gestes postopératoires sont différents selon les techniques utilisées.
D’une part, l’incision de l’implant dans le sein peut se réaliser de diverses façons :
– soit par voie axillaire, c’est-à-dire sous les bras
– soit par voie périaréolaire, sous l’aréole
– soit par voie sous-mammaire.
La douleur postopératoire dépend de la technique utilisée.
Sous les bras, l’intervention fait plus mal que sous l’aréole ou sous le sillon mammaire.

D’autre part, l’implant peut être placé devant ou derrière le muscle pour corriger le manque de volume.
Lorsque l’implant passe derrière le muscle mammaire, il faut le desserrer des côtes.
En position rétropectorale, l’augmentation mammaire est toujours plus douloureuse.
La douleur est importante dans les 48 heures qui suivent l’opération.



Déroulement de l’intervention Pour une augmentation mammaire, l’intervention dure généralement une heure.
Elle se fait sous anesthésie générale.
La patiente peut sortir le jour de l’opération même à condition qu’elle soit accompagnée.
Pour une sortie immédiate, il faut une personne qui passe la première nuit avec la patiente.
Dans le cas contraire, la patiente sort de la clinique au lendemain de l’opération.

Soin nettoyant et immobilisation des seins Dans l’immédiat, les soins postopératoires sont extrêmement simples.
Il suffit de nettoyer la cicatrice avec un antiseptique.
Il faut également porter un soutien-gorge de contention.
La patiente peut en trouver en pharmacie.
Ce type de soutien sert à immobiliser les seins.



Contrôle de la cicatrisation et de la souplesse des seins En général, la patiente vient revoir le médecin pour l’ablation des fils.
Cette étape est importante qu’il s’agisse de fils résorbables ou non.
Elle permet de contrôler l’évolution de la cicatrice au niveau des seins.
A ce stade commenceront les gestes postopératoires à effectuer par la patiente seule.
Cette condition est prépondérante afin d’éviter le phénomène de Cock.
Il s’agit du durcissement des seins qui peut survenir dans 5 % des cas.
Les manœuvres de mobilisation de l’implant sont réalisées à part avec la patiente.
Au bout de 2 à 3 mois, le chirurgien vérifie la position des prothèses avant que le sein ne prenne sa forme définitive.
Des contrôles annuels associés à une échographie seront ensuite recommandés.
Cette démarche garantit des prothèses mammaires qui durent.