Soupeser la personnalité et la position de l’interlocuteur Pour tenir compte des rapports de force, il faut en premier lieu apprécier la position et la personnalité de votre interlocuteur. Pour vous faire une idée plus précise de la personne qui se trouve en face de vous, tenez compte des signes extérieurs de pouvoir, comme :
– Le type de bureau,
– La superficie de la salle de réunion,
– La présence d’une assistance,
– La voiture de fonction,
– La facilité d’absence.



Les pièges à éviter Lorsque vous avez les renseignements sur ces points, évitez les pièges habituels.
– Si votre interlocuteur occupe une position hiérarchique supérieure à la vôtre, ne vous réfugiez pas dans l’attitude des victimes pour vous rassurer.
– Dans le cas où sa position hiérarchique est inférieure à la vôtre, n’en profitez pas pour devenir un persécuteur ou un sauveur en croyant que votre pouvoir vous permettra de tout régler à court terme.
– Enfin, si votre interlocuteur occupe une position équivalente à la vôtre, faites attention puisqu’il s’agit d’un contexte où les conflits sont les plus durables. Chaque protagoniste peut en effet rester bloqué dans son attitude.

La personnalité de l’interlocuteur Penchez-vous également sur la personnalité de votre interlocuteur. Il peut avoir une personnalité qui en impose naturellement et détenir les caractères suivants :
– combativité,
– compréhension rapide de la situation,
– fermeté,- douceur,- maîtrise de soi,
– obstination,- goût du contact,
– dynamisme,
– attitude à la négociation,
– art de convaincre,
– charisme.
Il s’agit d’atouts importants dans un conflit, quelle que soit la position hiérarchique de votre interlocuteur.



Evaluer ses compétences et ses résultats L’autorité de compétence apparaît plus légitime que d’autres. C’est ce qui lui donne sa force. Celui qui passe pour un grand professionnel aux yeux de tous dispose donc d’un atout indiscutable, quel que soit son domaine d’intervention. Toutefois, les compétences constituent un élément d’appréciation fluctuant. Elles varient selon les situations et les spécialités des protagonistes. Ainsi, en cas de conflit vous devez surtout chercher les complémentarités entre les compétences en présence. Elles diffèrent également selon les périodes. Certaines compétences sont plus valorisées que d’autres à un certain moment. Il peut s’agir de :
– compétences commerciales,
– compétences à assurer la qualité des produits et des services durant les moments où la concurrence est accentuée. Par ailleurs, toute personne qui est en position de revendiquer, chiffres en main, de bons résultats grâce à son action est nécessairement en position de force.

Les liens avec le milieu de travail Examinez ses liens avec son milieu de travail. C’est également valable pour vous. Être utile aux autres, rendre un service ou arranger une situation restent des moyens décisifs pour étendre son influence. Il en est de même pour tout ce qui permet d’être crédible dans son milieu de travail. Ce ne sont pas les paroles qui comptent, mais les actions visibles. 

La capacité à utiliser l’information et la Loi Enfin, estimez sa capacité à utiliser l’information et la Loi. Celui qui possède davantage d’informations et sait les utiliser est plus influent. De même, toutes les informations concernant les lois, les règlements et les normes donnent de l’autorité. La Loi est la source même du pouvoir.

Pour conclure Vous êtes maintenant en mesure de tenir compte des rapports de force pour favoriser le climat de travail. Vous pouvez mieux évaluer votre interlocuteur et prendre vos dispositions en conséquence. Ne manquez pas de vous référer aux différentes étapes de la vidéo.