Les origines de la sensibilité aux odeurs Dans l’espèce humaine comme d’ailleurs dans toutes les espèces animales, la perception des odeurs est dépendante des hormones. Plus une personne possède d’hormones, plus sa perception de l’odeur est développée. C’est particulièrement le cas s’agissant d’une femme enceinte. La grossesse étant une période spécifique avec une inondation hormonale, la future maman est plus sensible aux odeurs. En effet, durant la maternité, le taux d’œstrogène augmente d’où le développement de l’odorat en parallèle. Il existe un lien entre les organes de l’odorat et les ovaires où sont secrétés les œstrogènes.



Lien entre l’odorat et les ovaires Un individu vient de deux cellules qui se rencontrent, puis qui se différencient pour former les oreilles, le nez et tous les autres organes. Et dans le fœtus, les cellules de l’odorat et celles des ovaires se forment au même endroit et au même moment. Ces deux catégories de cellules procèdent d’une même cellule de départ. Lors de la différenciation cellulaire, les nouvelles cellules vont les unes vers le système olfactif et les autres vers le système de reproduction. Mais tout au long de la vie, ces deux systèmes qui ont la même origine restent interconnectés. C’est la raison pour laquelle plus les ovaires produisent d’hormones, plus l’odorat se développe. L’augmentation des hormones expliquerait aussi les nausées des femmes enceintes. Après la naissance, les nouvelles mamans ont la faculté étonnante de reconnaître, sans faute, l’odeur de leur bébé.