La SCPI ou société civile de placement immobilier fait référence à l’achat et la gestion d’un patrimoine immobilier locatif par le biais d’un placement collectif. Celle-ci attire les épargnants, car elle comble les manques de revenus une fois à la retraite. Zoom sur cette alternative à l’assurance vie en euros !

Une SCPI, qu’est-ce que c’est exactement ?

La SCPI a vu le jour vers la fin des années 60. Elle a été mise en œuvre par la Commission des Opérations de Bourse ou COB anciennement AMF depuis le 1er juillet 1971. Pour en savoir plus sur la SCPI, il est important de comprendre sa vocation première. Elle consiste à acheter et à gérer un patrimoine immobilier locatif dans le but de percevoir une rentabilité.

Les SCPI ne sont pas autorisées à construire des biens immobiliers. En revanche, elles peuvent acquérir des biens d’équipement et réaliser des travaux d’aménagements. Elles peuvent également revendre certains immeubles, ponctuellement.

Capital variable ou fixe

Les SCPI peuvent être à capital fixe ou à capital variable.

Les SCPI à capital fixe

Des parts peuvent être perçues lors d’une augmentation ou d’une émission de capital par l’épargnant. Elles sont disponibles sous certaines conditions. L’augmentation de capital antérieure doit également être soumise à un placement dans la pierre à 75 %. À ce titre, le tarif des parts anciennes au sein d’un marché secondaire ne doit pas être supérieur à celui des nouvelles parts.

Les SCPI à capital variable

Celles-ci sont plus souples que les précédentes. L’épargnant peut acheter ou céder ses parts à sa guise. Le prix est déterminé selon le prix de marché du patrimoine (par la SCPI). Ce procédé est bénéfique pour l’associé-vendeur qui n’a pas besoin de trouver un repreneur. La SCPI prend tout en charge en appliquant des frais si la demande est présente.

Les trois familles de SCPI

Il existe trois grandes familles de SCPI : les SCPI de rendement, les SCPI fiscales et les SCPI de plus-values qui permettent de répondre à des profils d’investisseurs variés. Leur fonctionnement intrinsèque est relativement identique.

Les SCPI de rendement

Ce type de SCPI est compatible aux besoins des épargnants en quête de rendements élevés, mais aussi à une valorisation des parts (appréciation de son capital).

Les SCPI de rendement ont pour objectif de distribuer des revenus aux possesseurs de parts tous les mois, tous les trimestres ou tous les semestres. Ces revenus sont perçus sous forme d’acomptes sur dividende.

Les SCPI de plus-values

Ces placements s’adressent aux investisseurs qui envisagent d’investir dans l’immobilier sans se soucier de leur gestion. Ils bénéficient aussi d’une réduction d’impôt significative. Les SCPI de plus-values ont un avantage double qui est celui de combiner l’avantage fiscal et la diversification dans divers immeubles. Quant à leur rentabilité, celle-ci est plus faible.

Avant de placer son argent dans une SCPI de plus-value, l’épargnant doit faire un point sur sa situation fiscale et patrimoniale, étant donné que ce type de SCPI est plus complexe. Les fonds qu’il a investis ne sont pas disponibles à tout moment.

Si vous voulez avoir accès à des avantages fiscaux, vous devrez détenir des parts d’une SCPI Pinel sur 6, 9 ou 12 ans à partir de la date de la mise en location du logement. Cela implique une durée de détention qui est comprise entre 3 à 5 ans, voire plus (au-delà du délai de conservation fiscale).

Les SCPI fiscales

Ces dernières sont aussi connues sous le nom de SCPI de capitalisation. Elles concernent des locaux, immeubles ou logements à fort potentiel de valorisation à la revente afin de fournir à l’épargnant des plus-values à terme. A contrario des deux autres placements, les sociétés se focalisent sur la revalorisation progressive de la valeur des parts au lieu de distribuer des revenus mensuels, trimestriels ou semestriels.